Vidéo, 2011
9"55
à voir ici
s p e c t r e s
Du 23 au 27 Janvier
Exposition Spectres
Université Rennes 2
"Plutôt qu’une exposition classique qui présenterait ma pratique sculpturale et vidéo, j’ai préféré concevoir Spectres comme une installation projection qui rendrait compte par sa forme de ces deux médiums, mais aussi de l’espace d’exposition lui même. J’invite donc le spectateur à tourner autour de cet espace, à en apprécier les points de vue, les effets de transparence ou de reflet.
Réunir sculpture et vidéo n’est pas chose aisée, tant l’une semble éloignée de l’autre. Mais ici, les deux pratiques ont en commun la même démarche plastique, celle d’un processus de stratification.
Ainsi, dans la vidéo comme dans la sculpture, la superposition des images, ou l’accumulation de couches de matière vient altérer l’uniformité et la lisibilité de l’objet tout en nous offrant la possibilité, par l’observation de leur rendu plastique, de juger de leurs procédés de fabrications.
La matière, qu’elle soit terre ou lumière, s’offre à nous en tant que corps mutilé, et nous invite à considérer l’aspect fragmenté et malmené d’une l’image palimpseste. Sculptures et vidéos s’affirment donc comme des formes résidant dans un état de fragilité constant. La matière vidéo, comme l’argile, s’expose comme matière fluctuante et instable, toujours en proie à de possibles variations et altérations. Ces formes arrêtées, figées dans leur évolution, témoignent d’un processus ambigu, où l’on ne sait plus très bien si elles étaient en train de se construire ou de se détériorer."
Exposition Spectres
Université Rennes 2
"Plutôt qu’une exposition classique qui présenterait ma pratique sculpturale et vidéo, j’ai préféré concevoir Spectres comme une installation projection qui rendrait compte par sa forme de ces deux médiums, mais aussi de l’espace d’exposition lui même. J’invite donc le spectateur à tourner autour de cet espace, à en apprécier les points de vue, les effets de transparence ou de reflet.
Réunir sculpture et vidéo n’est pas chose aisée, tant l’une semble éloignée de l’autre. Mais ici, les deux pratiques ont en commun la même démarche plastique, celle d’un processus de stratification.
Ainsi, dans la vidéo comme dans la sculpture, la superposition des images, ou l’accumulation de couches de matière vient altérer l’uniformité et la lisibilité de l’objet tout en nous offrant la possibilité, par l’observation de leur rendu plastique, de juger de leurs procédés de fabrications.
La matière, qu’elle soit terre ou lumière, s’offre à nous en tant que corps mutilé, et nous invite à considérer l’aspect fragmenté et malmené d’une l’image palimpseste. Sculptures et vidéos s’affirment donc comme des formes résidant dans un état de fragilité constant. La matière vidéo, comme l’argile, s’expose comme matière fluctuante et instable, toujours en proie à de possibles variations et altérations. Ces formes arrêtées, figées dans leur évolution, témoignent d’un processus ambigu, où l’on ne sait plus très bien si elles étaient en train de se construire ou de se détériorer."
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